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L'esprit de la poésie, vie d'une Lullaby ...

2 octobre 2011

Écouter, et écrire.

Il y a ces moments où ne pas savoir quoi faire devient obsédant, et alors qu'on réfléchit sur soi même, se demandant ce que l'on peut attendre de soi et des autres, du temps qu'on nous accorde, et des éléments qui nous entourent, on éveille une envie en soi,
L'envie de s'exprimer.
Il n'y a rien d'extra-ordinaire à cela, étymologiquement, mais il y a une force là dedans qui nous pousse à écrire, dessiner, chanter, bouger, danser, jouer de la musique, penser, peindre, ou même simplement réfléchir encore et encore.
Et pour celui qui écoute de la musique pendant ce temps, c'est elle qui guide son esprit, qui laisse son âme s'abandonner. Et si l'on écoute pas la bonne musique, nos oreilles sont agressées, notre corps réagit, il ne veut pas de cela.
On ne peut pas se forcer à écouter une musique qui ne nous fait pas envie, ce n'est pas nous qui choisissons.
Alors on cherche la musique qui nous conviendra, LA musique qui percera notre coeur, notre corps et notre âme, la traversera, la pénétrera, et ne la laissera indemne que dans le sens matériel du terme.
Assailli d'une vague d'émotion, le corps réagit positivement, frissonne, tremble, pleure, se détend, au choix, à l'initiative de l'âme et selon la musique.
Et l'on pourrait écouter cela indéfiniment, ayant la suite parfaite d'accords justes, et de sonorités que l'on recherche. Et notre corps entre en résonance avec la musique, tel un diapason que l'on heurte. Et, guidé par la musique, on sait ce que l'on doit faire, et pour celui qui a la chance d'en avoir les moyens à cet instant précis, vient l'irrépressible besoin de s'exprimer.
Par malheur, la musique s'arrêtera un moment venu. Et le corps, pris au dépourvu de la force qu'il tirait de la musique, de l'intensité, de l'énergie qui lui parvenait par ce biais, il lui faut la remettre, remettre la boite à musique, redemander le morceau, ou simplement recliquer sur "Play".
On se dit que l'on pourrait écouter telle ou telle musique pendant des heures, des jours, des mois, en boucle, voire que l'on pourrait l'aimer toute sa vie.
Ce n'est pas toujours le cas, mais durant un instant au moins nous avons trouvé l'émotion qui nous aura fait vibrer et rêver, et permis de s'évader dans le rêve.
J'ai souvent ressenti l'envie, pour ne pas dire le besoin, de vivre dans un de ces mondes fictifs que j'ai pu rencontré au cours de mes lectures, de mes visionnages, de mes auditions, ou même au fil de mes écritures. La musique devient plus qu'un simple catalyseur, plus qu'un objet de concentration, elle devient un accès, un passage, une ouverture vers nos rêves, vers notre coeur.

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6 octobre 2009

La Fiction de L'imaginaire. Chapitre VI. Réveil ?

Je cours donc dans la direction présumé de cette personne, et arrivé à la porte principale je ne vois plus personne, mais j'entends encore un battement d'aile, et en regardant en l'air, j'aperçois une grande silhouette avec des ailes qui s'envole et disparait sur le toît.
J'ai encore le coeur qui bat vite de la course, peut-être n'était-ce qu'un vertige et que j'ai vu quelque chose qui n'était pas, mais je suis sûr de moi.
Je me dirige donc vers la grille du lycée, mais la loge est éteinte, il ne semble y avoir personne dedans, j'escalade donc la grille, mais au moment d'éviter les piques, la même étrange sensation que tout à l'heure me surprend, et je me tape dans un des piques, ils ne sont pas affutés, mais un coup dans le tibia ne fait jamais de bien.
Je descends donc de l'autre côté de la grille, et part en courant du lycée, tout cela me paraissant étrange, arrivé, devant chez moi, je remarque que mon jean s'est sali lorsque j'ai escaladé la grille, et j'ai aussi un bleu, mais il n'est pas très important.
Je rentre donc chez moi, vais poser mon sac dans ma chambre et vais relire mes cours de BESA avant de manger.
En relisant le programme j'ai l'impression que cela est très spécifique.
Je relis aussi le programme de mathématiques, ça a beau être ma matière préférée, le programme n'est pas ce qu'il y a de plus intéressant...
Ma mère arrive dans ma chambre et me réveille pour me dire que le diner est prêt, elle me demande si tout va bien, je réponds que oui, un peu déboussolé, je ne m'étais pas rendu compte que le programme était si .... soporifique.
Ma mère commençant à descendre, je me dépêche de me lever, mais heurte un meuble, ce qui ne manque pas de me faire extrêmement mal au tibia à nouveau, mais d'ailleurs je regarde ma jambe et constate que je n'ai pas de bleu, est-ce que j'aurai rêvé tout ce qui s'est passé au lycée ?
Bref, après avoir mangé je vais prendre ma douche puis lis mon bouquin de chevet, un livre d'heroic fantasy un peu caricatural dont l'humour est vraiment sublime, puis je m'endors ... pour la deuxième ou troisième fois de la journée, je ne sais même plus ...


J'ai atteint la fin de l'avance que je m'étais préparée, je vais devoir écrire à nouveau pour avoir des articles à publier, ce n'est pas plus mal, je voudrais vraiment terminer cette fiction.

20 septembre 2009

La Fiction de L'imaginaire. Chapitre V. Présence.

C'est ainsi que je me dirige vers la porte principale du lycée, je sors par l'entrée, la grille est fermée, cela n'a rien d'anormal, je l'escalade donc, prend garde aux pointes, et saute de l'autre côté, avec une étrange impression, mais je commence à marcher sur le trottoir, et emprunte la route par laquelle je suis arrivé ce matin.
J'habite à une dizaine de minutes de marche du lycée, et car il fait froid et que je ne compte pas m'éterniser ici, je reviens chez moi en courant.
Je fais ce trajet en trois quatre minutes, c'est un vrai plaisir de courir librement je trouve, choisir son rythme, voir le monde défiler autour de soi, et j'aime encore plus courir dans une foule en devant éviter les gens.
Une fois arrivé chez moi, j'ouvre la porte avec mes clés, mes parents ont l'habitude que je rentre un peu plus tard que prévu mais généralement je n'ai pas autant de retard, je regarde l'horloge il est sept heures et demi.
Ils me demandent pourquoi j'ai autant de retard, je leur explique donc que je me suis battu et que j'ai été à l'infirmerie ou j'ai dormi.
Le dîner n'est pas encore prêt, je monte donc dans ma chambre, et m'allonge cinq minutes, mais remarque que j'ai oublié mon sac au lycée, j'ai le temps d'y retourner, on mange dans une demi heure.
Sur le chemin de l'aller au lycée, pendant que je cours j'ai la désagréable impression d'être observé, alors qu'il n'y a personne autour de moi, et soudain j'entends un bruit, comme un battement d'ailes, mais de très grandes ailes, je m'arrête donc et me retourne, regarde tout autour de moi, mais ne vois rien ... Je continue à courir quand je réalise qu'il y avait quelque chose d'anormal, je me retourne donc, mais ne vois rien sur le poteau électrique, contrairement à ce qu'il m'avait semblé ...
J'atteins donc le lycée en courant, escalade de nouveau la grille, évite les piques, mais n'arrive pas à passer par delà les piques, à chaque fois je manque de perdre l'équilibre, et décide donc de redescendre, on appellera quelqu'un, je dois être fatigué et n'arrive pas à passer cette grille.
Je regarde donc à la loge s'il y a quelqu'un, et tape au carreau, le gardien, un homme étrange avec un chapeau haut de forme, me salut et me demande ce qu'il peut faire pour moi, je lui explique que j'ai oublié mon sac, et il me laisse donc rentrer.
Une fois dans le lycée je retrouve l'infirmerie et récupère mon sac, Beyla dort encore, je vais éviter de la réveiller.
Au moment de passer la porte pour sortir de l'infirmerie, je vois une silhouette courir extrêmement rapidement dans le noir, je tache de la suivre, elle se dirige vers la porte principale...


Je suis réellement certain d'avoir perdu tout mon public, et je tiens à m'excuser, la forme que prend la fiction ne me plait pas, et je n'ai réellement plus le temps d'écrire, pourtant j'aimerai continuer cette fiction ...

10 juillet 2009

La Fiction de L'imaginaire. Chapitre IV. Réveil.

A mon réveil, la nuit est tombée, il doit etre sept heures du soir puisque nous sommes en hiver.
J'ouvre les yeux doucement et en réalisant combien j'ai dormi je saute et m'asseois sur mon lit, et met ma tete entre mes mains, j'enfile mes chaussures et lorsque j'allait me lever, je remarque que ma voisine se réveille, alors je ne fais plus de bruit, et elle ouvre les yeux ...
Des yeux ... Blancs ?
Elle doit être aveugle, ses yeux ... Ses yeux sont complètement blancs, et alors que je n'ai pas bougé ni fait de bruit, elle se retourne brusquement et s'excuse, mais comment a-t-elle su que j'étais là ?
Ainsi je m'excuse moi même et détourne le regard, et lui demande comment elle s'appelle, après un petit temps d'hésitation,
- Comment ... Quel est ton nom ?
- On m'appelle... Linda, mais mon vrai prénom est Beyla Linda, et ceux qui veulent être désobligeants m'appellent Blind ...
- Enchanté, puis-je t'appeler Beyla ? Je trouve ce prénom magnifique.
- ... D'accord, Axeliwa.
- ... ! (comment connait-elle mon prénom ?)
- Pourrais-tu fermer la porte en sortant s'il te plait ?
- Heu oui d'accord excuse moi, tu dois vouloir te reposer.
Elle se retourne alors, je me lève donc et pars par la porte de l'infirmerie, que je referme pour laisse Beyla se reposer.
Il fait presque entièrement nuit maintenant, que vais-je faire ?
Je me demande aussi où est l'infirmière, elle laisse les élèves dormir ici seuls ?
Je pense que le mieux à faire est de rentrer à pieds ...


Je ne me souvenais plus vraiment de ce que j'avais posté ou non, et ça m'étonne de voir que l'action en est si peu avancée, mais d'un autre côté je travaille ce mois ci et je n'ai vraiment plus le temps d'écrire La Fiction de L'imaginaire ...

21 juin 2009

La Fiction de L'imaginaire. Chapitre III. Pugilat.

Soudain, au bout de quelques minutes, j'entends deux élèves se quereller, ils en viennent vite au pugilat, je cours donc intervenir là où tout le monde se met autour pour regarder, tant pis pour ma place...
Un des deux élèves, assez grand, les cheveux bruns avec un nez digne d'un statue grecque lève le poing pour frapper l'autre élève après l'avoir l'avoir fait trébucher, je saisis son avant-bras, donne un coup de pied au niveau de son ventre et lui fait un kiriotoshi, une technique d'aikido dans laquelle celui qui est attaqué passe dans le dos de son attaquant, le saisis par les épaules, et le fait basculer en arrière, ici je ne le lâche pas entièrement, je le retiens un peu pour éviter qu'il se fracasse le crane sur le carrelage, tout de même, suite à quoi j'aide l'autre élève, plus petit, les cheveux roux, avec un nez presque rond de profil, à se redresser, qui s'empresse de me donner un coup de poing dans le ventre à peine sur ses pieds, puis il tente de me dégager d'un coup d'épaule, mais je lui fait la même technique qu'à l'autre, que je retiens légèrement moins, son manque de reconnaissance me blessant, mais son coup porté à mon ventre me fait me plier de douleur avec un peu de retard, il est doué...
Laissant donc à plus tard mon déjeuner, je me dirige en direction de l'infirmerie, passe la porte et remarque qu'il n'y a personne, je me dirige vers le bureau de l'infirmière lorsque je remarque des lits que je n'avais pas vus car la pièce est en forme de L.
Apparemment deux d'entre eux sont occupés, j'attends donc un peu et l'infirmière arrive par une autre porte, elle est très belle et ses yeux sont d'un marron assez profond,en revanche je trouve assez étrange qu'elle mette des lentilles qui lui donnent des pupilles félines...
Elle me voit donc et me dit :
"Ha tu dois être celui qui s'est battu, Axeliwa, tu les as sacrement remis à leurs places dis donc, mais la prochaine fois tache plutôt d'éviter de faire cette technique, tu aurais pu en trouver une autre qui n'en aurait pas envoyé un chez moi ... Tu commence déjà à être connu parmi nous"
Je regarde dans la direction des lits et remarque le grand brun est dans un des lits, il dort, il a été très rapide à venir, mais je me suis un peu perdu dans les couloirs après tout.
Je me retourne vers l'infirmière qui me dit d'aller me reposer dans un des lits, car ... est connu pour ne pas rater ses coups.
"Pardon ?" dis-je, mais elle ne m'a pas entendu, et se retourne puis s'en va par la porte d'où elle est venue.
Je vais donc m'allonger dans un des lits restant, loin du brun, et je remarque que l'autre lit est occupé par une fille, elle a l'air paisible ...
Je m'endors assez rapidement, l'infirmière avait raison, j'ai mal mais en plus la bagarre m'a épuisée.


Dans le prochain chapitre se produira une première rencontre, évidemment il y en aura plein d'autres, mais pour l'instant Axeliwa ne connait personne ...

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13 juin 2009

La Fiction de L'imaginaire. Chapitre II. Premiers Cours.

Tout le monde applaudit, la prof m'aide à me relever et me félicite pour ne pas m'etre distrait une fois désarmé, mais ... Je n'ai pas tellement eu le choix à vrai dire ...
Elle commence donc son cours en demandant aux autres élèves mes défauts, mes points forts, et ce qu'ils auraient fait à ma place.
Nombreux sont ceux qui ont remarqués que me reculer d'un pas n'était pas suffisant pour éviter l'attaque horizontale, mais peu sont ceux qui auraient pensé à saisir le coude.
La professeur nous apprend donc à asséner des coups sur un épouvantail, tout cela est bien, mais cela ne vaut pas le combat réel...
Le cours se finit après deux heures de théorie pratique, les élèves doivent ranger le matériel, j'aide donc, étant de nature à apporter mon aide promptement, les autres élèves s'en vont, je me retrouve seul avec la professeur, qui prenait soin des lames, voyant que je suis seul, elle me dit que mon combat était à la hauteur de ce qu'elle attendait de moi, mais je ne comprend pas très bien pourquoi elle dit cela, et à ce moment je remarque que ses yeux sont beaucoup plus foncés que lorsque je suis arrivé, c'était probablement un reflet, alors je la remercie pour le combat, et pars à mon prochain cours, biologie et sciences animales, un cours qui qui met en relation la biologie, ainsi que la physique, expliquant certains phénomènes et fonctionnement des organes à l'échelle nanoscopique, ça à l'air intéressant, mais je me méfie des sciences que je ne connait pas.
Le professeur nous en dit un peu plus sur cette matière, elle est assez inédite. A la fin de l'heure, on connait déjà quelques règles importantes de la BESA.
Maintenant mon cours suivant est mathématiques, une de mes matières préférées, le professeur nous explique le programme dans un premier temps, approfondissement de la géométrie spatiale pour l'instant.
Maintenant vient la pause du midi, je n'ai pas vraiment eu le temps de sympathiser avec les autres élèves pour l'instant, je vais essayer de me rapprocher des élèves de ma classe.
J'entre donc dans le réfectoire, quelle queue pour manger !
Je me met donc dans la file, et attend patiemment mon tour.


Il ne se passe que peu de choses dans ce chapitre, et dès le deuxième je commence à avoir besoin de chapitres où rien ne se passe, mais je ne veux pas qu'il se passe trop de choses trop rapidement. Après tout, Axeliwa vient d'arriver !

22 mai 2009

La Fiction de L'imaginaire Chapitre I. Amegripnel, L'école

Salutations à vous, mon nom est Axeliwa Nocturia, mes amis m'appellent Axel, je vais au lycée d'Amegripnel, aujourd'hui est ma première journée de cours dans cette école, la journée commence plutôt bien, éducation physique et sportive.
Je sors de chez moi et me dirige vers l'école, il y a déjà plein de gens devant le lycée, il y a un fort contraste entre les différents élèves, mais je n'ai pas le temps de m'attarder, je me dépêche d'aller dans le gymnase, c'est un grand bâtiment dans le style architecturale du moyen age, en entrant je peux admirer de nombreuses armures et armoiries anciennes, dont une magnifique, un blason bleu royal séparé en quatre parties avec dans chacune d'elle des animaux, lion pour le feu, serpent pour la terre, poisson pour l'eau, et ... ? Tiens, c'est bizarre, le blason est effacé sur la quatrième partie réservée à l'air ...
Ha zut le cours à déjà commencé !
Je cours déposer mon sac dans le vestiaire, puis j'aperçois le professeur, c'est une grande femme, elle a de terribles yeux verts, la classe est devant elle, elle me voit arriver :
"Ha, vous devez être Axeliwa, approchez donc, vous n'avez rien manqué qui vous soit indispensable."
Sur ce, elle me tend une rapière et me dit:
"Voyons ce que vous savez des techniques d'escrime."
Je me met donc de profil, attrape le casque que me lance un élève près de l'armoire, et l'enfile.
Elle entame les hostilités par un coup d'estoc, je saute sur le coté, et pare son attaque, elle revient à la charge, et tente un coup de coupe, une simple retraite devrait suffire quand ...
Je sens une douleur dans ma main, je lâche la rapière, elle a réussi à percer ma garde, mais continue à m'attaquer, le combat ne s'achève pas comme cela, je saute en arrière et fais une roulade sur le coté gauche pour tenter de saisir son arme, elle est droitière, une chance, ma saisie de son poignet me permet de placer son bras sous mon épaule et d'appuyer sur son coude à l'envers, pour éviter que son coude ne casse, elle descend son centre de gravité et me fait tomber en arrière en me faisant un croche pied, et me pointe sa lame sur la carotide.
Le combat est fini.
(14/02/2009)


Ainsi voilà le premier texte du nouveau genre que je fais paraître, j'espère que cette fiction vous plaira, et que vous aurez plaisir à y voir un autre monde, car j'ai vraiment plaisir à écrire cette fiction, même si le temps me manque souvent, et si les idées tantôt se bousculent et doivent être sélectionnées, tantôt me répondent aux abonnés absents.
En espérant que vous, fidèles lecteurs, ne m'avez pas abandonné par le délai qui sépare deux de mes parutions, je vous souhaite une très belle soirée.
Avec le bac j'ai prévu quelques chapitres d'avance, mais il n'est pas impossible que je doive faire face à la pénurie de réserve à un moment, et en même temps aux révisions, auquel cas je tacherai de mitiger.
(La date ne fait aucunement référence au récit, mais c'est la date à laquelle j'ai imaginé l'histoire)

10 mars 2009

Alcohol

Un éclair de brume
Une secousse de nuit
Ma vie bascule,
Une éternité d'envie
Un chagrin de joyau
Petite prune
Jolie chandelle
Illumine la nuit
Vie ce changement
Et sauve moi.
Comme un coup sec
Un changement d'état
Une transformation de l'âme
Les ténèbres intérieur
Une peur de l'extérieur.
Joie de torpeur
Sourire de l'arme.
Chante petite rose, illumine moi
Joue avec moi,
Terni moi de ton sombre éclat
Alcool de l'esprit
J'assimile, étrangement
Sourire de glace.
Éclat de vivre,
Hantise du jour vivant
Serpent du vice déchu,
Automne de la joie.
Comme un sublime diamant d'étain
Survivre sans éclat
Délicate substance
Un soupir de silence,
Extase des sens,
Puis plus rien.



Il n'est guère dans mes habitudes d'écrire des poèmes aussi obscurs, leur compréhension ne doit pas se faire par un pragmatisme automatique, mais il faut décoller son esprit de la réalité. J'hésite à préciser qu'une petite quantité d'alcool se trouvait dans mon sang à l'écriture de cela, autrement mes mots sont trop cohérents, je n'aime pas boire, et ce serait une entorse que de dire que je trouve le résultat satisfaisant, je vous laisserais en juger. C'est le premier article de mon blog qui ne soit en vers, la prose me permet de ne pas me brider.
J'écris toujours une histoire bien plus longue, mais sachant que les chapitres doivent être écrits à l'avance ou autrement je ne publierai pas sans un ou deux mois d'intervalle. J'attends donc d'avoir écrit au moins suffisamment pour me permettre de publier sans faire languir mes lecteurs.
Toujours en vous remerciant de votre fidélité.

2 février 2009

Some Majestic Text Written For Her <3

I need you more than anything in my life.
I want you more than anything in my life.
I'll miss you more than anyone in my life.
I love you more than anyone in my life.

...
In the dark blue night, I was sitting standing wishing this was real,
In this dark blue dream, I was sitting standing wishing this was not a trial.
Starring at stars, starring at you,
Everything is beautiful in thou,
We're sat in our car,
Spending some time together,
Far from your troubles, far from your mother,
We are here,
Sky seems near,
We only need ourselves,
We don't want problems to solve,
After being to the cinema,
Now listening to some music,
Chatting about drama,
This moment is fantastic.
It could last forever,
But it won't,
It decided not to let us to be together,
It said ... No, they won't.
And this dream ended,
And so we are separated, indeed,
Fortunately my parents are here,
Fortunately some happiness' moments appear,
So I now have to say you some words,
As : nothing has more value than you in and out of the world,
And also :
I need you more than anything in my life.
I want you more than anything in my life.
I miss you more than anyone in my life.
I love you more than anyone in my life.



Voila un nouveau texte à mon blog, celui ci est en anglais, j'ai eu beaucoup de mal à trouver des sonorités approchantes, alors j'admets la médiocrité des rimes, ne m'en tenez rigueur, c'est un début

11 novembre 2008

La triste destinée des Nôtres. Récit fantastique de la vie d'un séraphin, texte II

Mais aujourd'hui ce n'est plus comme avant,
Aujourd'hui que j'ai trouvé une autre ange,
Jamais je ne pourrais la laisser choir comme je fis il y a bien longtemps,
Car aujourd'hui, cela est décidé, du destin je me venge.
Cette ange est d'une pureté aussi douce qu'immaculée,
Aujourd'hui, je vais du destin me venger, de son funeste destin la sauver.
Cette ange-ci, contrairement à cet ange là, me connait,
Elle est serveuse dans un restaurant non loin de mon modeste domicile,
Aussi la voyait-je tous les jours, mais jamais elle ne me remarquait.
Aujourd'hui donc je vais pouvoir sortir du noir et entrer dans l'idylle.
Ma vie devint noire, demain sera-t-elle aussi infernale ?
Ma vie devenue noire, sera-t-elle différente demain ?
Aujourd'hui mon pouvoir servira-il son bien ou mon mal ?
Aujourd'hui parviendrais-je à remplir mon rôle de séraphin ?
Je me dirige donc d'un pas décidé vers la porte de mon appartement,
Descend les escaliers et arrive dans la rue, et vois tous ces gens,
Des chiffres par centaines au dessus de chacun, et soudain je la vois,
Je ne la reconnais non pas à son visage, ni a son compteur mais à sa voix...
Bien que parasité par cette foule, son rire est si beau, mélodique
Elle est toujours à son restaurant, je la regarde d'un air mélancolique...
Son compteur affiche quatre heures, elle sourit innocemment.
Je n'ai plus que quatre heures pour profiter de son sourire,
Peut être qu'après je ne pourrais plus la voir ni entendre son rire...
Peut être le destin m'aura une fois de plus volé ce que jamais il ne rend.
Je vais donc dans son restaurant, et m'assoie sur la terrasse, le ciel est beau,
Il me faudra attendre quatre heures, à voir son compteur aller à zéro,
Je passe donc mes quatre heures à surveiller tout l'environnement,
Et si elle mourrait deux ou trois heures après un accident ?
Des suites des mortelles blessures qu'elle se serait vu infliger ?
Je ne saurais que me montrer impuissant face à ce genre de cas,
Aussi dois-je être très attentif, et ne jamais ma garde baisser,
Dus-je laisser ma vie pour la sauver, cela ne m'importerait pas.
Au bout de trois heures trente, je vois la police roder,
Et un homme dans la salle semble montrer des signes d'anxiété.
Je le surveille de près, il semble vouloir cacher un objet,
La police entre donc dans le restaurant, après avoir vu l'homme,
Ils appellent des renforts, surement devrais-je aller, de mon ange, plus près,
Je les entend dire que l'inconnu serait un braqueur, Jumper il se surnomme,
Il braque les banques à la façon de Jumper, mais lui tue des gardes
A l'audition de cela, il ne faut certainement pas que je tarde,
Je me rapproche donc de l'ange que je dois protéger,
Mais l'homme voit la police et commence à paniquer,
La police se dirige vers lui et commencent à l'interroger,
Il semble que ce soit bien l'homme qu'ils sont venus chercher,
Seulement voila que ce dernier assomme un des policiers,
Sors l'arme qu'il cachait sur lui, et plusieurs fois il tire,
Des cris de panique se font entendre, l'ange a vu un homme tuer,
Elle prend peur et l'homme le remarque, alors vers lui l'attire.
Par le bras il l'a prise et sous sa gorge a mis son arme,
Je n'avais pas remarqué jusque là que son compteur affichait très peu,
Néanmoins il affiche presque autant que celui de l'ange qui verse plusieurs larme,
Elle croit sa fin arrivée, mais le destin veut faire durer le jeu,
Il leur reste à eux deux cinq minutes à vivre, je cherche alors ce qui les tuera,
Dans cette pièce quelqu'un précipitera la mort des deux lorsqu'il agira,
Et de cela je dois l'empêcher en agissant avant, seulement que faire ?
L'homme a pris toute la salle en otage, et garde mon ange pour la faire taire,
Mais elle continue à pleurer, son sourire s'étant effacé ...
Pourquoi a-t-il fallut que cet homme, l'ai fait s'envoler ?
Alors, je sais. Je vois un homme dans la salle cherchant quelque chose,
Quoi que ce soit, n'importe quel objet contondant, mais si jamais il ose,
Alors l'inconnu tuera l'ange et je n'aurai plus de raison de vivre,
Le destin m'aura appris que la vie n'est pas un film ou un livre,
Je devrais me résigner à ma fonction de Nôtres, et n'aurait plus qu'à mourir.
Aussi je me dirige vers lui discrètement, et lui dit de ne pas agir,
Et que s'il agit, il ne fera que précipiter la mort d'une innocente.
Alors une chose arriva, qui dans la vie d'un Nôtre, est bien courante:
Le compteur de l'inconnu et de l'ange changèrent, ils augmentaient,
Mais ils restaient presque identiques, à mon grand étonnement,
Je n'avais fait gagner que quelques minutes, et bientôt ils s'achevaient,
Alors de nouveau je devais tout faire pour empêcher ce moment,
Il me faut absolument regarder vraiment partout,
Quelqu'un ici pour neutraliser l'inconnu risquera le tout pour le tout,
Je vois alors l'un des policier qui était à terre bouger,
Discrètement, il tente de saisir son arme pour le tuer,
Seulement, il est blessé, et je sais que son tir il ratera,
Le preneur d'otage par la douleur sur la gâchette appuiera,
Je dois donc l'en empêcher, le policier n'ayant guère de temps pour réfléchir,
Il tire son arme dans le but d'agir, mais je m'interpose et empêche le tir,
L'homme armé me voit m'agiter, et instinctivement vers moi se met à tirer,
Une balle m'atteint, trois autres sans précisions dans le mur se sont logées,
L'homme ne tenant plus l'ange, elle se précipite sur moi,
Et tente de me dispenser quelques premiers soins,
Je lui dis que j'ai fait cela pour la sauver, que je l'aime depuis des mois,
Mais sa voix et son visage se font de plus en plus loin,
Je crois que je tombe dans le coma, pourrais-je seulement en sortir ?
Alors elle me dit qu'un chiffre au dessus de moi elle peut lire,
Ce phénomène jamais auparavant n'avais été observé,
Ouvrant les yeux, je lui demande quel est le nombre qui est indiqué,
Elle me répond que c'est un très grand nombre, et me demande sa signification,
Je lui répond que ce nombre est pour moi le signe de la rédemption,
Et je m'évanouis alors dans ses bras, lentement perdant conscience,
Mais je perçois derrière des bruits relevant d'une extrême violence.

Mon réveil se fit lorsque l'on me mis sur un brancard,
Les clients du restaurants avaient profité de la diversion que j'avais créé,
Chacun dans l'histoire avait d'héroïsme, une part,
A cet instant, l'homme avait été arrêté par d'autres policiers,
En y repensant, j'avais vu que le chiffre du policier que j'ai entravé
Était à zéro très bientôt arrivé, j'en déduis qu'il nous avait quitté,
Et effectivement on déplorait un blessé et deux morts,
Ils ont payé la liberté de tous les clients de leur corps.
L'ange était à côté de moi, je venais de la remarquer,
"Ne t'inquiète pas", me dit-elle, "Tu sera bientôt sur pieds",
Seulement, je sais que la balle m'avais brisé quelques côtes,
Mais cela ne présentait pas d'importance,
Maintenant mon cœur et mon corps était, d'un grand bonheur, l'hôte,
Car je voyais que son compteur était, du zéro, à une grande distance.
Quelques semaines passées à l'hôpital, elle me rendait visite chaque fois,
Et nous nous rapprochions un peu plus, à chaque moment passé avec elle,
Jusqu'à ce qu'un jour elle m'embrasse et me dise que du royaume de son cœur j'étais roi,
Et ajoute "Je t'aime, et notre amour n'aura jamais de compteur et sera éternel"



Voila ici la fin du récit présenté dans l'article précédent, j'ai longuement hésité à ce que la fin soit des plus funeste, mais j'ai préféré supposer la blessure du Nôtres sans gravité pour me permettre de faire une histoire bien plus triste dans mon prochain article. Et puis mon intention était aussi me prouver qu'une histoire peut finir autrement que dans la tristesse, la mort ou les ténèbres.
En espérant que cet article vous aura plu, je vous salut, Lecteur.

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L'esprit de la poésie, vie d'une Lullaby ...
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